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Chaque semaine, nos experts décryptent pour vous les nouveautés qui impactent les entreprises : réformes, jurisprudences, mesures gouvernementales, obligations sociales… Pour aller plus loin sur les points clés, accédez à notre centre de fiches pratiques RH.
Absences & congés
Organisation du travail

L’impact des absences sur les jours de repos des salariés en forfait-jours

Une question qui revient souvent est l’impact des absences – notamment maladies – sur le nombre de jours de repos dont bénéficie un salarié en forfait-jours. Nous vous en disons plus dans cet article !

Le principe : les absences n'impactent pas les jours de repos

Par principe, les heures perdues ne sont pas récupérables sauf cas prévus explicitement par la loi. C’est le cas des interruptions collectives de travail suivantes :

  • Cause accidentelles, intempéries ou cas de force majeure
  • Inventaire
  • Chômage d’un ou deux jours ouvrables compris entre un jour férié et un jour de repos hebdomadaire

Ainsi, dès lors que nous ne sommes dans l’une des trois situations ci-dessus, l’employeur a l’interdiction de demander au salarié de rattraper son absence (maladie, congé sans solde, absence non justifiée…).

Cette règle s’applique également aux salariés en convention de forfait-jours.

Ainsi, le retrait d’un jour de repos afin de compenser un jour d’absence non récupérable d’un salarié au forfait-jours est prohibé.

L'exception : l'accord collectif peut prévoir une règle différente

Il existe toutefois une exception au fait que les absences n’impactent pas le nombre de jours de repos d’un salarié en forfait-jours : l’accord collectif.

En effet, l’accord collectif mettant en place le forfait jour peut prévoir que l’acquisition des jours de repos se fait en fonction du temps de travail effectif dans l’année.

Dans ce cas, le fait de faire perdre un jour de repos en cas de maladie n’est pas considéré comme une récupération interdite de l’absence maladie mais découle du moyen d’acquisition des jours de repos.

Attention toutefois, la majorité des accords collectifs ne fonctionne pas de cette manière. Par principe le nombre de jours de repos se déduit non pas du temps de travail effectif dans l’année mais selon le nombre de jours « travaillables » dans l’année et sont établis à l’avance. La pratique permettant de diminuer le nombre de jours de repos induit une organisation et un suivi beaucoup plus important que la règle classique.

Pour en savoir plus sur le fonctionnement des forfaits-jours, vous pouvez consulter notre dossier spécial sur le temps de travail.

Une question qui revient souvent est l’impact des absences – notamment maladies – sur le nombre de jours de repos dont bénéficie un salarié en forfait-jours. Nous vous en disons plus dans cet article !

Le principe : les absences n'impactent pas les jours de repos

Par principe, les heures perdues ne sont pas récupérables sauf cas prévus explicitement par la loi. C’est le cas des interruptions collectives de travail suivantes :

  • Cause accidentelles, intempéries ou cas de force majeure
  • Inventaire
  • Chômage d’un ou deux jours ouvrables compris entre un jour férié et un jour de repos hebdomadaire

Ainsi, dès lors que nous ne sommes dans l’une des trois situations ci-dessus, l’employeur a l’interdiction de demander au salarié de rattraper son absence (maladie, congé sans solde, absence non justifiée…).

Cette règle s’applique également aux salariés en convention de forfait-jours.

Ainsi, le retrait d’un jour de repos afin de compenser un jour d’absence non récupérable d’un salarié au forfait-jours est prohibé.

L'exception : l'accord collectif peut prévoir une règle différente

Il existe toutefois une exception au fait que les absences n’impactent pas le nombre de jours de repos d’un salarié en forfait-jours : l’accord collectif.

En effet, l’accord collectif mettant en place le forfait jour peut prévoir que l’acquisition des jours de repos se fait en fonction du temps de travail effectif dans l’année.

Dans ce cas, le fait de faire perdre un jour de repos en cas de maladie n’est pas considéré comme une récupération interdite de l’absence maladie mais découle du moyen d’acquisition des jours de repos.

Attention toutefois, la majorité des accords collectifs ne fonctionne pas de cette manière. Par principe le nombre de jours de repos se déduit non pas du temps de travail effectif dans l’année mais selon le nombre de jours « travaillables » dans l’année et sont établis à l’avance. La pratique permettant de diminuer le nombre de jours de repos induit une organisation et un suivi beaucoup plus important que la règle classique.

Pour en savoir plus sur le fonctionnement des forfaits-jours, vous pouvez consulter notre dossier spécial sur le temps de travail.

Obligations légales
Organisation du travail

Les modalités de recours à l’activité partielle dans le cadre des émeutes urbaines

Le gouvernement a précisé dans une instruction du 27 juillet 2023 les modalités de recours à l’activité partielle pour les entreprises affectées par les émeutes urbaines.

Quelles sont les entreprises concernées ?

Peuvent avoir recours à l’activité partielle – et uniquement celles-ci – les entreprises :

  • Ayant subi des destructions matérielles (pillage, incendie…)
  • Dont l’activité a été affectée par des mesures de police administrative (couvre-feu ou arrêt des transports en commun par exemple)
  • Dont l’activité a été affectée par des consignes de prudence de la préfecture

Les entreprises ayant fermé volontairement mais n’ayant pas reçu des consignes de prudence ou des mesures contraignantes ne sont donc pas éligibles à l’activité partielle.

Recours à l’activité partielle possible

Les entreprises mentionnées ci-dessus peuvent avoir recours à l’activité partielle de droit commun sur le fondement du motif « :  sinistre ou intempéries de caractère exceptionnel » ou « toute autre circonstance de caractère exceptionnel ».
Dans ce cas, il n’est pas nécessaire de demander une autorisation préalable à la préfecture compétente. Les employeurs auront 30 jours à compter du placement en activité partielle des salariés pour solliciter l’autorisation à l’autorité administrative.

Quelle indemnisation ?

pplication de l’indemnisation de droit commun.

  • Pour le salarié : indemnité de 60% du salaire brut
  • Pour l’employeur : allocation de 36% du salaire bru

Particularités pour les entreprises couvertes par un contrat d’assurance

Pour les entreprises dont les contrats d’assurance prennent en charge les frais de personnel dans le cas d’un sinistre, elles pourront bénéficier de l’activité partielle à titre temporaire.
Afin d’inviter une double indemnisation, elles devront reverser les sommes perçues à ce titre lors de l’indemnisation de leur assurance.

Le gouvernement a précisé dans une instruction du 27 juillet 2023 les modalités de recours à l’activité partielle pour les entreprises affectées par les émeutes urbaines.

Quelles sont les entreprises concernées ?

Peuvent avoir recours à l’activité partielle – et uniquement celles-ci – les entreprises :

  • Ayant subi des destructions matérielles (pillage, incendie…)
  • Dont l’activité a été affectée par des mesures de police administrative (couvre-feu ou arrêt des transports en commun par exemple)
  • Dont l’activité a été affectée par des consignes de prudence de la préfecture

Les entreprises ayant fermé volontairement mais n’ayant pas reçu des consignes de prudence ou des mesures contraignantes ne sont donc pas éligibles à l’activité partielle.

Recours à l’activité partielle possible

Les entreprises mentionnées ci-dessus peuvent avoir recours à l’activité partielle de droit commun sur le fondement du motif « :  sinistre ou intempéries de caractère exceptionnel » ou « toute autre circonstance de caractère exceptionnel ».
Dans ce cas, il n’est pas nécessaire de demander une autorisation préalable à la préfecture compétente. Les employeurs auront 30 jours à compter du placement en activité partielle des salariés pour solliciter l’autorisation à l’autorité administrative.

Quelle indemnisation ?

pplication de l’indemnisation de droit commun.

  • Pour le salarié : indemnité de 60% du salaire brut
  • Pour l’employeur : allocation de 36% du salaire bru

Particularités pour les entreprises couvertes par un contrat d’assurance

Pour les entreprises dont les contrats d’assurance prennent en charge les frais de personnel dans le cas d’un sinistre, elles pourront bénéficier de l’activité partielle à titre temporaire.
Afin d’inviter une double indemnisation, elles devront reverser les sommes perçues à ce titre lors de l’indemnisation de leur assurance.

Absences & congés
Obligations légales

Un nouveau dispositif pour accompagner les parents d’enfants malades

La loi visant à renforcer les droits des familles d’enfants atteints d’une maladie ou d’un handicap, ou victimes d’un accident d’une particulière gravité, a été officiellement adoptée le 12 juillet 2023.

Elle est entrée en vigueur le 21 juillet 2023.

Cette loi vient notamment encadrer les congés, la protection contre les mesures de licenciement et la pratique du télétravail.

L'allongement de la durée de deux congés liés à des événements familiaux.

Le congé légal en cas de décès d’un enfant est relevé comme suit :

  • À 12 jours ouvrables (au lieu de 5 jours) pour le cas général.
  • À 14 jours ouvrables (au lieu de 7 jours ouvrés) en cas de décès d’un enfant âgé de moins de 25 ans, quel que soit son âge, si l’enfant était lui-même parent, ou en cas de décès d’une personne âgée de moins de 25 ans qui était à la charge effective et permanente du salarié.

La durée du congé légal en cas d’annonce d’un handicap, d’une pathologie chronique nécessitant un apprentissage thérapeutique, ou d’un cancer chez un enfant sera relevée à 5 jours ouvrables (au lieu de 2 jours) (loi art. 2, I, 2° ; c. trav. art. L. 3142-4, 6° modifié).

Pour rappel : Ces congés ne doivent pas entrainer une réduction de rémunération. Ils sont assimilés à du travail effectif pour l’acquisition des congés payés.

Le congé de présence parentale

Une nouvelle disposition interdit la rupture du contrat de travail des salariés pendant le congé de présence parentale, ainsi que pendant les périodes travaillées en cas de congé pris de manière fractionnée ou à temps partiel, sauf si l’employeur peut justifier :

  • D’une faute grave commise par le salarié
  • Ou de l’impossibilité de maintenir le contrat de travail pour des raisons non liées à l’état de santé de l’enfant de l’intéressé.

La procédure dérogatoire de renouvellement du congé de présence parentale est assouplie.

Rappel : cette procédure dérogatoire permet au salarié ayant atteint le nombre maximal de 310 jours de congé de présence parentale avant l’expiration de la période de 3 ans de bénéficier, à titre exceptionnel et par dérogation, d’un renouvellement de son congé (et du versement de l’AJPP) avant le terme de cette période de 3 ans au titre de la même maladie, du même handicap ou du même accident dont l’enfant a été victime.

La loi vient supprimer l’intervention du service du contrôle médical dans le cadre de cette procédure de renouvellement du congé.

De fait, son accord peut donc désormais être implicite, le silence gardé au bout du délai réglementaire valant accord

Le télétravail est rendu plus facile pour les salariés qui sont aidants.

La loi exige que dans l’accord collectif ou la charte concernant le télétravail, les modalités d’accès au télétravail pour les salariés qui sont aidants d’un enfant, d’un parent ou d’un proche doivent être spécifiées.


Dans les entreprises où le télétravail est mis en place par accord entre l’employeur et le salarié en l’absence d’accord collectif ou de charte, l’employeur est désormais tenu d’expliquer les raisons en cas de refus de télétravail à tout salarié qui en fait la demande et qui est aidant d’un enfant, d’un parent ou d’un proche. Cette obligation s’applique désormais non seulement aux proches aidants d’une personne âgée, mais également à tous les salariés aidants.

La loi visant à renforcer les droits des familles d’enfants atteints d’une maladie ou d’un handicap, ou victimes d’un accident d’une particulière gravité, a été officiellement adoptée le 12 juillet 2023.

Elle est entrée en vigueur le 21 juillet 2023.

Cette loi vient notamment encadrer les congés, la protection contre les mesures de licenciement et la pratique du télétravail.

L'allongement de la durée de deux congés liés à des événements familiaux.

Le congé légal en cas de décès d’un enfant est relevé comme suit :

  • À 12 jours ouvrables (au lieu de 5 jours) pour le cas général.
  • À 14 jours ouvrables (au lieu de 7 jours ouvrés) en cas de décès d’un enfant âgé de moins de 25 ans, quel que soit son âge, si l’enfant était lui-même parent, ou en cas de décès d’une personne âgée de moins de 25 ans qui était à la charge effective et permanente du salarié.

La durée du congé légal en cas d’annonce d’un handicap, d’une pathologie chronique nécessitant un apprentissage thérapeutique, ou d’un cancer chez un enfant sera relevée à 5 jours ouvrables (au lieu de 2 jours) (loi art. 2, I, 2° ; c. trav. art. L. 3142-4, 6° modifié).

Pour rappel : Ces congés ne doivent pas entrainer une réduction de rémunération. Ils sont assimilés à du travail effectif pour l’acquisition des congés payés.

Le congé de présence parentale

Une nouvelle disposition interdit la rupture du contrat de travail des salariés pendant le congé de présence parentale, ainsi que pendant les périodes travaillées en cas de congé pris de manière fractionnée ou à temps partiel, sauf si l’employeur peut justifier :

  • D’une faute grave commise par le salarié
  • Ou de l’impossibilité de maintenir le contrat de travail pour des raisons non liées à l’état de santé de l’enfant de l’intéressé.

La procédure dérogatoire de renouvellement du congé de présence parentale est assouplie.

Rappel : cette procédure dérogatoire permet au salarié ayant atteint le nombre maximal de 310 jours de congé de présence parentale avant l’expiration de la période de 3 ans de bénéficier, à titre exceptionnel et par dérogation, d’un renouvellement de son congé (et du versement de l’AJPP) avant le terme de cette période de 3 ans au titre de la même maladie, du même handicap ou du même accident dont l’enfant a été victime.

La loi vient supprimer l’intervention du service du contrôle médical dans le cadre de cette procédure de renouvellement du congé.

De fait, son accord peut donc désormais être implicite, le silence gardé au bout du délai réglementaire valant accord

Le télétravail est rendu plus facile pour les salariés qui sont aidants.

La loi exige que dans l’accord collectif ou la charte concernant le télétravail, les modalités d’accès au télétravail pour les salariés qui sont aidants d’un enfant, d’un parent ou d’un proche doivent être spécifiées.


Dans les entreprises où le télétravail est mis en place par accord entre l’employeur et le salarié en l’absence d’accord collectif ou de charte, l’employeur est désormais tenu d’expliquer les raisons en cas de refus de télétravail à tout salarié qui en fait la demande et qui est aidant d’un enfant, d’un parent ou d’un proche. Cette obligation s’applique désormais non seulement aux proches aidants d’une personne âgée, mais également à tous les salariés aidants.

Indemnités & cotisations
Rupture du contrat

Régime social des indemnités de rupture conventionnelle et de mise à la retraite

La LFRSS, loi de financement rectificative de la sécurité sociale, de 2023 est venue modifier le régime social des indemnités de départ de mise à la retraite et de rupture conventionnelle individuelle.

Rappel des règles actuelles :

Pour la mise à la retraite, l’indemnité est :

  • Exonérée de cotisations dans la limite de 2 PASS
  • Exonérée de CSG/CRDS dans certaines limites
  • Soumise à une contribution patronale spécifique de 50% sur le montant total de l’indemnité

Pour la rupture conventionnelle individuelle :

  • Si le salarié n’a pas l’âge de faire valoir ses droits à la retraite, l’indemnité est :

      • Exonérée de cotisations dans la limite de 2 PASS
      • Exonérée de CSG/CRDS dans certaines limites
      • Soumise à un forfait social de 20%

  • Si le salarié peut faire valoir ses droits à la retraite, l’indemnité est :

      • Assujettie aux cotisations sociales
      • Assujettie à la CSG/CRDS
      • Pas de forfait social

Nouveau régime au 1er septembre 2023 :

En raison du régime social et fiscal de la rupture conventionnelle avant l’âge de la retraite, il est beaucoup plus avantageux pour les employeurs et salariés de conclure une rupture conventionnelle avant l’âge de la retraire.

Le Gouvernement, considérant que les règles actuelles n’incitaient pas les entreprises à conserver les « seniors », a uniformisé le régime des indemnités de rupture.

Ainsi, pour les ruptures intervenant à compter du 1er septembre 2023, les indemnités versées dans le cadre d’une mise à la retraite ou d’une rupture conventionnelle individuelle et ce, peu important l’âge du salarié, suivront le régime suivant :

  • Exonérées de cotisations sociales dans la limite de 2 PASS
  • Exonérées de CSG/CRDS dans certaines limites
  • Contribution patronale spécifique de 30% sur la part exonérée de cotisations sociales

Le BOSS a explicité la date exacte que l’on devrait prendre en compte pour appliquer ou non le nouveau régime social et fiscal :

  • Pour la rupture conventionnelle : la date d’effet de la rupture
  • Pour la mise à la retraite : la date de fin de préavis

Si vous souhaitez plus de détails sur le régime social et fiscal des indemnités de départ, notamment en ce qui concerne les différentes limites, nous avons rédigé une fiche pratique sur le sujet.

La LFRSS, loi de financement rectificative de la sécurité sociale, de 2023 est venue modifier le régime social des indemnités de départ de mise à la retraite et de rupture conventionnelle individuelle.

Rappel des règles actuelles :

Pour la mise à la retraite, l’indemnité est :

  • Exonérée de cotisations dans la limite de 2 PASS
  • Exonérée de CSG/CRDS dans certaines limites
  • Soumise à une contribution patronale spécifique de 50% sur le montant total de l’indemnité

Pour la rupture conventionnelle individuelle :

  • Si le salarié n’a pas l’âge de faire valoir ses droits à la retraite, l’indemnité est :

      • Exonérée de cotisations dans la limite de 2 PASS
      • Exonérée de CSG/CRDS dans certaines limites
      • Soumise à un forfait social de 20%

  • Si le salarié peut faire valoir ses droits à la retraite, l’indemnité est :

      • Assujettie aux cotisations sociales
      • Assujettie à la CSG/CRDS
      • Pas de forfait social

Nouveau régime au 1er septembre 2023 :

En raison du régime social et fiscal de la rupture conventionnelle avant l’âge de la retraite, il est beaucoup plus avantageux pour les employeurs et salariés de conclure une rupture conventionnelle avant l’âge de la retraire.

Le Gouvernement, considérant que les règles actuelles n’incitaient pas les entreprises à conserver les « seniors », a uniformisé le régime des indemnités de rupture.

Ainsi, pour les ruptures intervenant à compter du 1er septembre 2023, les indemnités versées dans le cadre d’une mise à la retraite ou d’une rupture conventionnelle individuelle et ce, peu important l’âge du salarié, suivront le régime suivant :

  • Exonérées de cotisations sociales dans la limite de 2 PASS
  • Exonérées de CSG/CRDS dans certaines limites
  • Contribution patronale spécifique de 30% sur la part exonérée de cotisations sociales

Le BOSS a explicité la date exacte que l’on devrait prendre en compte pour appliquer ou non le nouveau régime social et fiscal :

  • Pour la rupture conventionnelle : la date d’effet de la rupture
  • Pour la mise à la retraite : la date de fin de préavis

Si vous souhaitez plus de détails sur le régime social et fiscal des indemnités de départ, notamment en ce qui concerne les différentes limites, nous avons rédigé une fiche pratique sur le sujet.

Obligations légales
Santé & sécurité

Accident du travail mortel : informations de l’inspection du travail

Un décret du 11 juin 2023 vient obliger l’employeur à prévenir l’inspection du travail en cas d’accident du travail mortel. Voici un point rapide sur les modalités à respecter !

Quelle obligation pour l’employeur et à partir de quelle date ?

À partir du 12 juin 2023 il devient obligatoire pour les employeurs de signaler à l’inspection du travail tout accident du travail entraînant le décès d’un salarié.

Quelles informations fournir à l’inspection ?

Lors de la communication à l’agent de contrôle, les éléments suivants doivent être transmis :

  • Le nom ou la raison sociale de l’entreprise ou de l’établissement qui emploie le travailleur au moment de l’accident, ainsi que leurs adresses postale, électronique et les coordonnées téléphoniques. Si l’accident s’est produit dans une entreprise ou un établissement différent de l’employeur, les informations correspondantes doivent également être fournies.
  • L’identité de la victime : prénom, nom et date de naissance.
  • La date, l’heure, le lieu et les circonstances de l’accident.
  • S’il y avait des témoins, leur identité et leurs coordonnées.

Comment prévenir l’inspection du travail et dans quel délai ?

L’employeur doit communiquer cette information à l’agent de contrôle de l’inspection du travail compétent pour le lieu de l’accident et ce par tout moyen permettant de prouver la date exacte de la communication.
Cette information doit être effectuée immédiatement et au plus tard dans les 12 heures suivant le décès du travailleur.
Cependant, si l’employeur peut prouver qu’il n’a eu connaissance du décès qu’après l’expiration de ce délai, il dispose alors d’un délai de 12 heures à partir du moment où il a connaissance du décès du salarié pour informer le responsable de l’inspection du travail.

Et si l’employeur ne transmet pas l’information ?

Si un employeur ne respecte pas son obligation d’informer l’inspection du travail, il encourt une sanction pénale.
Ainsi il s’expose à une amende pouvant atteindre la 5e classe des contraventions. Cela signifie que pour une personne physique, l’amende maximale peut être de 1 500 € et pour une personne morale, elle peut atteindre un maximum de 7 500 €.

En cas de récidive de l’employeur dans un délai d’un an à compter de la prescription de la peine précédente, les amendes mentionnées ci-dessus sont respectivement doublées pour atteindre un maximum de 3 000 € et 15 000 €.

Un décret du 11 juin 2023 vient obliger l’employeur à prévenir l’inspection du travail en cas d’accident du travail mortel. Voici un point rapide sur les modalités à respecter !

Quelle obligation pour l’employeur et à partir de quelle date ?

À partir du 12 juin 2023 il devient obligatoire pour les employeurs de signaler à l’inspection du travail tout accident du travail entraînant le décès d’un salarié.

Quelles informations fournir à l’inspection ?

Lors de la communication à l’agent de contrôle, les éléments suivants doivent être transmis :

  • Le nom ou la raison sociale de l’entreprise ou de l’établissement qui emploie le travailleur au moment de l’accident, ainsi que leurs adresses postale, électronique et les coordonnées téléphoniques. Si l’accident s’est produit dans une entreprise ou un établissement différent de l’employeur, les informations correspondantes doivent également être fournies.
  • L’identité de la victime : prénom, nom et date de naissance.
  • La date, l’heure, le lieu et les circonstances de l’accident.
  • S’il y avait des témoins, leur identité et leurs coordonnées.

Comment prévenir l’inspection du travail et dans quel délai ?

L’employeur doit communiquer cette information à l’agent de contrôle de l’inspection du travail compétent pour le lieu de l’accident et ce par tout moyen permettant de prouver la date exacte de la communication.
Cette information doit être effectuée immédiatement et au plus tard dans les 12 heures suivant le décès du travailleur.
Cependant, si l’employeur peut prouver qu’il n’a eu connaissance du décès qu’après l’expiration de ce délai, il dispose alors d’un délai de 12 heures à partir du moment où il a connaissance du décès du salarié pour informer le responsable de l’inspection du travail.

Et si l’employeur ne transmet pas l’information ?

Si un employeur ne respecte pas son obligation d’informer l’inspection du travail, il encourt une sanction pénale.
Ainsi il s’expose à une amende pouvant atteindre la 5e classe des contraventions. Cela signifie que pour une personne physique, l’amende maximale peut être de 1 500 € et pour une personne morale, elle peut atteindre un maximum de 7 500 €.

En cas de récidive de l’employeur dans un délai d’un an à compter de la prescription de la peine précédente, les amendes mentionnées ci-dessus sont respectivement doublées pour atteindre un maximum de 3 000 € et 15 000 €.

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